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[PORTRAIT D'ADMINISTRATEUR ECAM ALUMNI] Didier GIOVANNINI - ECAM PROMO 1979 AML
ÉCOLE
Comment es-tu arrivé à l’ECAM ?
J’ai fait toute ma scolarité, de la maternelle au lycée, dans un Etablissement La Salle de la région parisienne, à Saint-Denis (93). Titulaire d’un Bac E (Maths et Technique), j’ai cherché à intégrer une école d’ingénieur, ou une formation de BTS : j’étais admis à plusieurs endroits et j’ai retenu l’ECAM notamment grâce aux conseils de mon prof de Maths en terminale.
Qu’est-ce qui t’a marqué pendant ta formation ?
Les deux premières années ont été particulièrement difficiles, exigeantes mais il régnait une certaine solidarité entre nous ! J’ai noué de véritables amitiés pendant ces cinq années. J’ai découvert aussi l’engagement dans des activités périscolaires, dans le milieu associatif et je fus Président du Bureau des élèves en ECAM4.
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à la promo sortante ?
Pour les jeunes qui sortent aujourd’hui : je leur dirai de se faire plaisir dans le travail, de telle sorte de se lever chaque matin avec enthousiasme. Ayant été conseiller en parcours professionnel, j’ajouterai aussi d’avoir conscience qu’un CV se construit, poste après poste, qu’il me semble préférable de répondre à la question : « en quoi ce nouvel emploi va m’aider dans le futur ? »
Même si personnellement je n’ai jamais franchi le pas, un conseil : pensez à l’entrepreneuriat !
VIE ACTIVE - DÉFIS PRO
AUJOURD’HUI, quelques mots sur ton parcours ?
Dispensé de service militaire, je suis entré de suite dans la vie active, en 1979, dans le Groupe EDF, plus particulièrement dans la Direction de la Distribution. J’y suis resté plus de quarante ans, dans 10 lieux différents, du Pas de Calais au Vaucluse, de la Bretagne à la région Rhône Alpes. A chaque mutation, j’ai changé de métier, dans des domaines très différents : management, expertise, animation de filière, gestion, ressources humaines, etc... Tantôt sur le terrain, tantôt en région voire au siège de l’entreprise à la Défense. J’ai même eu le plaisir de créer mon propre emploi !
Pour toi Ingénieur c’est quoi ?
C’est avant tout un état d’esprit et une capacité d’analyse, de résolution de problème.
C’est savoir mobiliser, déléguer et faire confiance à son entourage.
C’est apprendre à faire grandir ses collaborateurs, créer les conditions de leur propre épanouissement.
D’autres défis personnels/professionnels que tu aimerais évoquer ?
Sur le plan professionnel, ce qui m’a le plus marqué : j’ai développé l’innovation participative des salariés, la capacité d’améliorer et surtout de le faire savoir, et l’implication de la ligne managériale pour créer les conditions favorables à cela.
Sur le plan personnel, je me suis impliqué dans le milieu associatif à chaque période de ma vie, une façon aussi pour moi et ma famille de tisser des liens amicaux à chaque nouvelle implantation. Un fil conducteur : mon implication dans le Mouvement Chrétien des Cadres et dirigeants (M.C.C.) ou comment concilier son rôle de cadre en entreprise avec sa foi de chrétien.
LE RÉSEAU / VOS ENGAGEMENTS AUPRÈS D’ECAM ALUMNI
Pour toi le Réseau, c’est quoi ?
La notion de réseau n’a cessé de se développer pour prendre des formes nouvelles, notamment par le biais de la « toile ».
Mais faire réseau, c’est important : nous sommes toujours plus forts à plusieurs !
Le réseau, c’est aussi partager des expériences, entre générations, entre cultures différentes, etc…
Parle-moi de ton rôle au sein de l’association !
Je n’étais pas demandeur d’un rôle particulier mais je voulais m’impliquer. J’ai accepté de prendre l’animation des régions et celle des délégués de promotions. Pour l’anecdote, ma mobilité géographique au sein d’EDF m’a amené à participer aux travaux de huit groupes régionaux. Certains manquent aujourd’hui crucialement de bénévoles comme « Nord-Picardie » : c’est un appel pour ceux qui lisent ces lignes !
Plus récemment, j’ai lancé un groupe Passion relatif à la généalogie : une autre façon de « faire réseau » en partageant un hobby, là aussi une forme d’entraide avec les camarades !
Qu’est-ce qui a motivé cet engagement ?
C’est un peu intuitif : je suis resté attaché à l’école. Pour moi, ce qui compte c’est d’aider les écoles, les jeunes et les camarades qui sont sortis de l’école.
En activité professionnelle à Paris dans les années 2000, c’est Alain Dhorne (ECAM 1976 et ancien Président de l’Association), un ami de longue date, qui m’a recruté au sein du CA de l’Association.
J’ai ensuite été sollicité pour être Administrateur de la Fondation ECAM, en 2013, rôle que j’ai tenu jusqu’en 2020. Pour différentes raisons, j’ai quitté la Fondation au profit d’une candidature aux côtés de Pierre Damnon pour les élections de notre Association en juin 2020.
Le mot de la fin ?
Une anecdote : en 2012, le Président du Groupe EDF a voulu intensifier « l’ascenseur social » en créant un nouveau dispositif : un cursus diplômant pour permettre à des salariés titulaires d’un Bac + 2 de devenir ingénieur en retournant à l’école. C’est ainsi que j’ai travaillé avec l’ECAM pour intégrer des salariés dans les formations par alternance, à raison de 2 ou 3 salariés par promotion GIM.
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